Profession: Aumônier en maisons de retraite

 Dans Christ Seul, Connecter

Après 26 ans dans les métiers du bois, Jean-Lou Peterschmitt a exercé pendant presque neuf ans un ministère pastoral dans l’assemblée de Colmar-Ingersheim. Au fil du vécu, son appel s’est orienté vers les seniors et les souffrants. Aujourd’hui, il est aumônier dans quatre maisons de retraite pour les associations Servir et Bethesda. Interview.

CHRIST SEUL : Comment s’est opérée la transition de ton ministère de pasteur à celui d’aumônier ?

Jean-Lou Peterschmitt : Passer du ministère pastoral à celui d’aumônier, c’est cheminer accompagné et avec de précieux appuis : le Seigneur me donne le calme, prépare les rencontres… Les directions des
maisons suivent mon travail, ouvrent à des projets concertés… Un groupe de l’assemblée de Colmar et un Conseil d’accompagnement me soutiennent par la prière et la vision d’ensemble.

C.S. : Quelle est la réalité de ton travail au quotidien ?

J.-L. P. : Ma mission est d’apporter une contribution au projet de soins, à la prise en charge des besoins relationnels, spirituels et religieux des personnes. Il y a les rencontres des résidents et souvent des familles, avec leur lot d’écoute, de soutien ou d’appel à la foi. Il m’importe d’agir en collaboration avec les soignants, de rester attentif à la dignité de la personne rencontrée, au respect de ses choix et convictions. Ce sont trois à quatre méditations par semaine à apporter et c’est organiser la présence des autres cultes. C’est aussi entretenir une saine émulation dans l’équipe de bénévoles d’aumônerie.

C.S. : Peux-tu nous dire un mot de l’implication de l’assemblée de Belfort qui est à proximité de l’association Servir et de ses maisons ?

J.-L. P. : Merci Seigneur pour la forte implication de l’assemblée de Belfort : une foi vécue ! Quelle joie aussi : la belle participation d’autres assemblées mennonites qui assurent 60 % des 30 cultes annuels à la Résidence Rosemontoise.

C.S. : Comment s’articule ta rémunération aujourd’hui ?

J.-L. P. : Mon service actuel est rémunéré à mi-temps par l’association Servir. Le reste du ministère est à soutenir par les dons, d’Eglises, d’institutions, de particuliers. Nous gardons confiance au Seigneur, car il pourvoira.

C.S. : Bénéficies-tu d’un suivi pour ce travail si exigeant ?

J.-L. P. : Ce ministère est suivi d’abord par les directions des maisons. Pour l’association Servir, Philippe Manga assure une supervision interne. Il y en a une autre, externe, avec un superviseur agrémenté. Le Conseil d’accompagnement considère l’ensemble du ministère. Au centre de ce ministère, nous le voyons : le Seigneur veille.

Contactez-nous

Envoyez nous un courriel et nous vous répondrons dès que possible.

Illisible ? Changez le texte. captcha txt
0

Commencez à taper et appuyez sur Enter pour rechercher