Le renard et la poule

 Dans Christ Seul, Stimuler

Jésus a recouru au langage imagé pour décrire son royaume et ses valeurs, alternative aux valeurs des royaumes de ce monde…

En réalité ou dans les fables, les histoires entre un renard et une poule se terminent rarement bien. La tendance naturelle est de choisir l’image virile et forte du renard, plutôt que celle de la poule, faible et sans défense.
Jésus dit d’Hérode qu’il est un renard, et se compare lui-même à une poule rassemblant ses poussins sous ses ailes (Lc 13.31-35). A Jérusalem, Jésus rencontre Pilate, un autre renard, auquel il dira : « Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi. » (Jn 18.36).

Politique du monde, politique de Jésus

La façon dont Jésus se situe par rapport à Hérode et Pilate nous révèle sa perception du politique : le royaume de Jésus n’est pas de ce monde.
Hérode et Pilate utilisent la violence. Jésus refuse toute forme de violence. Hérode et Pilate sont prêts à aller jusqu’à tuer pour dominer et asseoir leur autorité. Jésus au contraire aime jusqu’à donner sa vie pour protéger et sauver.
Et nous, dans quel royaume vivons-nous ? Sommes-nous des disciples du renard ou des disciples de la poule ?
« Allez dire à ce renard : aujourd’hui et demain, je chasse les démons et je fais des guérisons ; le troisième jour, je suis au but. »
(v. 32). L’agenda de Jésus est rempli par le service aux autres : libérer ceux qui sont oppressés par le mal, guérir ceux qui sont malades, et il ira jusqu’à donner sa vie par amour. Son ministère s’achèvera par la résurrection : « le troisième jour, je suis au but. »
Il répond aux menaces d’Hérode avec force et détermination, il ne fait preuve ni de lâcheté ni de faiblesse, et nous donne une remarquable leçon, que l’apôtre Paul résumera ainsi : « Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien. » (Rm 12.23).
Finalement, le renard tuera la poule. Mais la force de la poule est un amour qui est plus fort que la mort. Mais comment Jésus pourra-t-il protéger ceux qui se confient en lui, s’il va lui-même mourir ?

L’histoire de la poule carbonisée

On raconte l’histoire suivante.
Pendant un été spécialement sec et chaud aux Etats-Unis, un feu de prairie se déclara et brûla beaucoup de fermes.
Après que le feu eut passé, quelques personnes s’organisèrent pour venir en aide aux sinistrés. Passant près d’une ferme réduite en cendres, un de ces hommes vit quelque chose à terre qui ressemblait à une poule noire.
Il s’en approcha. Cela avait bien été une poule, mais elle était presque carbonisée. Elle avait une position si étrange avec ses ailes étendues que l’homme donna un coup de pied pour la déplacer. C’est alors que trois poussins s’échappèrent vivants de dessous leur mère.
La violence est la force des faibles, dit un proverbe. Et à l’opposé, Gandhi a dit : « L’amour est la plus grande force du monde. » Jésus avait compris cela bien avant, lui qui a dit : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » (Jn 15.13).

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