COMMUNAUTÉ… PASSONS À L’ACTE !
« Tous ceux qui étaient devenus des croyants vivaient dans une parfaite unité de cœur et d’esprit. Personne ne se prétendait propriétaire de ses biens, mais ils partageaient tout ce qu’ils avaient. » (Ac 4.35) Et si l’esprit de communauté de la première église était toujours d’actualité ?
« Tous ceux qui étaient devenus des croyants vivaient dans une parfaite unité de cœur et d’esprit. Personne ne se prétendait propriétaire de ses biens, mais ils partageaient tout ce qu’ils avaient. » (Ac 4.35) Et si l’esprit de communauté de la première église était toujours d’actualité ?
Juste le dimanche ?
Depuis quand l’Église est-elle surtout assimilée au culte du dimanche matin ? Bien sûr,il y a aussi le groupe de jeunes le samedi ou les groupes de maison chaque mois. Mais Actes 2.42-47 nous présente une vision de l’Église qui va plus loin : « Tous les croyants vivaient unis entre eux et partageaient tout ce qu’ils possédaient » (v. 44) et « tous les jours, […] ils se retrouvaient dans la cour du temple ; ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leurs repas dans la joie » (v. 46). Serions-nous prêts à tout partager(même les Smartphones !) avec les membres de notre Église ?
In-ten-tion-nalité !
C’est sûr, le partage n’est pas vraiment encouragé dans notre société individualiste. Pourtant, beaucoup d’entre nous vivons dans des contextes qui s’y prêtent bien ; pensez à toutes les « colocs » ! Mais partager un appartement ne garantit pas la communion : chacun a son emploi du temps, son cercle d’amis… Ce n’est pas évident, surtout à long terme ! C’est la raison pour laquelle l’intentionnalité est essentielle : si les colocataires réfléchissent ensemble à ce qu’ils veulent partager et s’y engagent, les temps passés les uns avec les autres n’en seront que plus riches !
Proximité, simplicité, égalité
Que l’on soit en « coloc » ou pas, la seule limite aux activités partagées est la créativité ! Mais bien plus que des activités, la communion repose sur des relations authentiques : vivre ensemble fait tomber les masques, et il n’est pas toujours évident de s’ouvrir complètement, même dans des moments de faiblesse ; mais c’est ainsi que l’on vit la joie de relations profondes ! Si on revient au livres des Actes, trois principes sont importants pour la communion fraternelle des
croyants : la proximité géographique leur permettait de se retrouver tous les jours, la simplicité caractérisait leurs repas, et l’égalité les motivait à mettre tous leurs biens en commun. Il nous semble que ces notions sont au cœur de l’esprit de communauté !
De l’intérieur vers l’extérieur
C’est bien beau tout ça, mais pourquoi repenser notre manière de vivre ? Plutôt que de copier les premiers croyants, une vie d’Église un cran plus loin (que ce soit l’Église locale ou les chrétiens en général) permet de vivre simplement des aspects clés de l’Évangile : c’est un moyen génial de s’encourager dans la foi et de la partager autour de nous : quel exemple dans notre société de voir des personnes qui refusent la course à l’argent, mettent les intérêts du groupe avant les leurs et vivent le pardon au quotidien ! Ensuite, une communauté est propice à l’accueil : il est plus facile d’accueillir à plusieurs une personne peu connue, que lorsque l’on vit seul. Paradoxalement, se rapprocher en communauté nous permet de nous ouvrir vers l’extérieur !
Un exemple pour terminer
« J’ai [David] vécu quatre mois à/titre A Rocha Canada avec une douzaine d’autres jeunes et quatre familles de l’équipe, donc plein d’enfants et de joie de vivre ! Faire la cuisine ensemble, passer des soirées « sports co » ou jeux de société, l’ambiance rappelait les camps Joie & Vie… La construction d’un four à pain en particulier m’a fait réfléchir : nous travaillions ensemble, chacun à notre poste, tous participant au même ouvrage ; et quand l’un de nous avait une technique plus efficace pour bien tasser sans tout faire s’écrouler (tout un art !), il la partageait et tout le monde en profitait. Nous avions aussi plein de temps pour discuter en profondeur. Puis, il a fallu de la patience pour que les différentes couches sèchent ; ça prend du temps, comme de construire des relations vraies ! Et la meilleure partie, c’était les pizzas partagées avec plein d’invités pendant tout l’été, tout en parlant de Jésus : selon les mots de Jean 6, on peut dire que c’était un four… à pain de vie ! »
Et maintenant, à votre tour ! 🙂 Nous serions ravis de poursuivre la discussion et d’entendre toutes vos bonnes idées sur la page Facebook d’ébullition (Ebull Ition).