JONAS, LE SALUT REFUSÉ

Quelle histoire pittoresque que celle de Jonas ! Une histoire digne des récits d’aventures les plus palpitants qui rencontre un franc succès auprès des plus jeunes et qui leur permet de réaliser la toute-puissance de Dieu. Mais l’histoire de Jonas est avant tout l’histoire d’une mission et nous pouvons, sans doute, en tirer l’une ou l’autre leçon en tant que témoins de Christ.

Quelle histoire pittoresque que celle de Jonas ! Une histoire digne des récits d’aventures les plus palpitants qui rencontre un franc succès auprès des plus jeunes et qui leur permet de réaliser la toute-puissance de Dieu. Mais l’histoire de Jonas est avant tout l’histoire d’une mission et nous pouvons, sans doute, en tirer l’une ou l’autre leçon en tant que témoins de Christ.

TOUT-PUISSANT

Une première leçon que nous pouvons retenir est que Dieu est tout-puissant. C’est lui qui déchaîne la tempête lors du voyage en bateau de Jonas ; c’est lui qui fait venir un grand poisson capable d’avaler Jonas ; c’est lui qui fait pousser – mais aussi mourir ! – le ricin ; c’est lui qui envoie un vent brûlant qui fait défaillir Jonas ; c’est lui, enfin, qui pourrait détruire Ninive sous un déluge de feu et de soufre, au milieu d’un grand cataclysme comme il avait détruit Sodome et Gomorrhe !

PLEIN DE COMPASSION

Mais Dieu ne détruit pas Ninive, la grande ville pervertie, la capitale des Assyriens, des guerriers brutaux, qui tenait Israël sous son joug. Dieu ne détruit pas Ninive tout comme il ne fait pas périr Jonas, se noyant dans la mer. C’est la deuxième leçon que nous pouvons tirer du livre de Jonas et que Jonas lui-même nous enseigne d’une façon bien cynique : « Ah, Éternel ! Je l’avais bien dit quand j’étais encore dans mon pays. Et c’est pour prévenir cela que je me suis enfui à Tarsis. Car je savais que tu es un Dieu plein de grâce et de compassion, lent à te mettre en colère et riche en amour, et que tu renonces volontiers aux menaces que tu profères ». (Jonas 4. 2)

NE PAS REFUSER LE SALUT

Le constat de la toute-puissance et de la compassion de Dieu, nous le faisons également dans nos vies. Mais le salut que nous propose l’Éternel, aujourd’hui, n’est pas seulement le secours d’un grand poisson contre la noyade ou d’un ricin contre la morsure du soleil. C’est un salut définitif par la mort et la résurrection de son fils.
Si nous connaissons ce salut, l’histoire de Jonas nous conduira à être conséquents et à ne pas le refuser aux autres. Si nous avons accepté Jésus comme sauveur et comme maître, il nous faut aussi accepter d’être à son service, il nous faut même rechercher quel service particulier le Seigneur a en réserve pour nous ! Si nous avons trouvé à quel service en particulier Dieu nous destine, si nous avons trouvé de quel(s) don(s) le Seigneur nous a dotés, si ce ou ces dons sont reconnus, d’une façon ou d’une autre par l’Église, alors nous ne pouvons pas refuser de remplir ce service, d’exercer ces dons, d’être des témoins.
Jonas a refusé d’être l’un de ces témoins. Il voulait choisir qui était digne de bénéficier ou non de la grâce et du salut de Dieu. Il souhaitait que Ninive soit détruite ! En faisant un tel choix il a dû se confronter à la toute-puissance de Dieu plutôt que d’en bénéficier pleinement. C’est, sans doute, une des grandes leçons que nous pouvons tirer du livre de Jonas ! …