« Que celui qui est sans péché… » – Entre minimisation et surenchère du péché

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Que celui qui est sans péché… – Entre minimisation et surenchère du péché, c’est le titre de l’ouvrage qui paraît ces jours dans la collection Perspectives anabaptistes chez Excelsis.

Huit auteurs apportent leur contribution à la thématique dans une approche interdisciplinaire. La première partie, « État des lieux culturel et historique », donne la parole à Frédéric de Coninck pour situer le thème dans l’évolution de la société :  « Les avatars contemporains de la faute et de l’accusation ». Hanspeter Jecker développe une petite histoire du péché dans les Églises mennonites par son article intitulé « Procéder ‘avec douceur et fermeté’ contre le péché. Un dilemme (pas seulement) anabaptiste ».

La deuxième partie du livre est consacrée au dossier biblique : « Approche biblique et théologique ». Un article de Denis Kennel revisite le récit de Joseph et de ses frères dans l’Ancien Testament : « Le ‘pauvre’ Joseph ou : Quand une victime l’est vraiment, sans l’être uniquement ». Lukas Amstutz propose une brève théologie du péché dans son apport « Le péché est tragique. Éléments et classifications bibliques-théologiques ».

Dans la dernière partie, intitulée « Points de vue pratique », Marcus Weiand valorise une forme de sagesse dans « Le péché et l’art de se diriger soi-même ». Michel Sommer traite de l’offense dans les relations interpersonnelles, et des chemins du pardon d’une part, de la repentance d’autre part, en vue de la réconciliation: « Les processus pour aller vers le pardon et vers la repentance ». Daniel Plessing aborde la discipline de l’Eglise et la question du péché et du pécheur : « Éloge de l’interpellation fraternelle. Quelle conduite adopter avec un pécheur présumé dans l’Église ? ». Enfin, la seule femme qui contribue à ce volume, Janie Blough, souligne la dimension communautaire du culte, du péché et du mal, dans « La place de la confession, du pardon et de la plainte dans le culte ».

Le livre rassemble des apports présentés lors de journées d’étude au Centre de Formation du Bienenberg, du 22 au 24 septembre 2017.

 

Pour aller plus loin…

Denis Kennel et Michel Sommer (sous dir.), Que celui qui est sans péché – Entre minimisation et surenchère du péché, collection Perspectives anabaptistes, Excelsis, 2019, 167 pages, 15 €.

 

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