🌕Rencontrer le peuple lao, découvrir l’amour qui vient de là-haut
Une dizaine de jeunes ont participé au camp Laostyle cet été. Durant trois semaines, ils ont goûté, expérimenté, appris et vu Dieu agir. La lecture de ces quelques poèmes est comme une invitation à vous plonger dans les émotions vécues, à découvrir les graines plantées et les vies transformées.
« J’aimerais te parler d’une terre
Où les rayons de soleil s’entremêlent aux gouttes de pluie.
Ici le ciel se reflète sur les rizières
Et les constellations brillent au cœur de la nuit.

Crédit photo : Pauline Furter
J’aimerais te montrer un endroit
Où la nature et les hommes vivent en harmonie.
Sous le soleil aride et la douce pluie,
Les montagnes embrassent les nuages gris
Et s’inclinent auprès des champs de riz.
J’aimerais que tu rencontres ces gens,
Leurs bras ouverts, leur sourire rayonnant.
Dans leurs yeux j’ai vu la paix et la joie profonde,
J’emporte ce souvenir à l’autre bout du monde.
J’aimerais t’emmener au Laos,
Au pays du million d’éléphants où le temps se suspend
Et où mon cœur qui s’écrie : Dieu est grand !
J’aimerais t’emmener au Laos,
Puisses-tu rencontrer le peuple lao
Et découvrir l’amour qui vient de là-haut. »
ESTER BIEBER
« Une attente pour ce camp,
Ce que j’espérais vraiment,
Était de LÂCHER PRISE.
—
Cesser de penser à la place des gens,
Parce que c’est fatigant.
Élever les autres,
T’élever toi Seigneur.
Te remettre nos frustrations,
Car tu es plein de compassion.
Vivre l’instant présent,
Sans être préoccupée par des détails insignifiants.
Ouvrir pleinement mon cœur
Au tien Seigneur.
Disposer mon esprit
À l’écoute du Saint-Esprit
Qui se révèle à moi, en moi et pour moi.
—
En réalité, en lâchant prise,
Je m’engage à CHANGER DE PRISE.
Oui, je veux m’accrocher à toi,
Centrer toute ma vie sur toi,
Avec l’assurance que tu pourvois.
Je souhaite suivre ta volonté,
Car tu es celui qui m’a créée
Et qui continue à me porter.
Je recherche la sainteté,
Je veux toujours plus te ressembler.
Oui, je veux te ressembler,
Pour apprendre à aimer.
Être attentive à ta voix,
C’est la voie que je veux suivre.
—
Alors merci Seigneur,
Car en espérant lâcher prise,
Je me suis attachée à la meilleure des prises.
PAULINE FURTER
« Seule dans ma chambre d’interne,
Je regarde par la fenêtre.
Et je respire de tout mon être
Ma journée à son terme.
Je plonge dans mes souvenirs,
Hier soir, je pensais au Laos,
À toutes ces frontières à abolir,
À cette famille qui vit sans bruit.
Seule dans ma chambre d’interne,
Pourtant je reste ferme,
Seule fille de Dieu au milieu d’inconnus
Pourtant je ne suis pas abattue.
Je ne suis pas seule,
Je ne suis pas si loin,
Je suis avec le seul
Qui m’a formée de ses mains.
Il m’a donné la vie,
Sa vie,
Celle qu’on accepte un jour
Et qui ensuite dure toujours.
Le seul qui puisse me combler,
Le seul qui puisse me rassurer,
Le seul, finalement,
À compter vraiment.
Il a donné sa vie pour moi :
Je donnerai ma vie pour lui,
Il m’aime d’un amour infini ;
Je l’aimerai toujours, j’ai promis.
En France ou au Laos
C’est ma raison de vivre :
À mon Dieu être accro,
Et m’engager à le suivre.
Maintenant nous marchons côte à côte ;
Il m’a suffi de faire un pas,
Il avait fait tous les autres.
Et avec lui, s’il est avec moi,
Même dans les larmes, j’en fais ma loi :
Auprès de lui je ne crains rien,
Entre ses bras je suis si bien.
Il m’a formée, moi
Il a formé ce monde
Et j’observe avec émoi
Quand sa famille abonde.
Des quatre coins du pays
Et des quatre coins de la vie,
Des quatre coins du monde,
Son amour nous seconde.
Des gens différents
Mais tous, ses enfants ;
Et dans tous les domaines,
Se trouve notre appel.
En sciences,
En littérature,
Avec constance
Suivons son allure.
Des gens différents
Mais tous, ses enfants ;
Une même mission
Qui se décline en passions. »
DAPHNÉE GOLDSCHMIDT

