En route vers la médaille ?

 Dans Edito

Ce mois de juillet voit débuter les Jeux à Paris. Peu d’entre nous étaient nés lors du dernier accueil des Jeux olympiques, il y a 100 ans. On peut donc dire de manière légitime que nous assistons à quelque chose de nouveau et probablement d’unique dans nos existences ! Je laisse volontairement ici de côté les polémiques sur l’organisation ou les coûts de cet événement. En effet, notre sujet, c’est le sport. Et quelle année sportive : en plus des compétitions annuelles (comme Roland Garros au tennis, le Tour de France cycliste, la Ligue 1 de football), nous pouvons ajouter l’Euro de football, et les JO donc !

On imagine et pronostique déjà le vainqueur de chaque compétition. Qui va gagner l’Euro ? Qui sera médaillé d’or au 100 m, en natation ou au lancer de poids ? Qui va finir second derrière Pogacar au Tour (j’assume ce pronostic !) ? Quelles seront les déceptions ou quelle équipe nous aura fait de la peine ? Tant de questions qui auront, pour la plupart, leurs réponses à la fin de cet été.

Pour nous, humbles spectateurs qui aimons regarder nos athlètes favoris s’affronter, il est difficile d’imaginer l’ensemble des sacrifices consentis pour évoluer à ce niveau. Quand nous arrivons à maintenir une activité physique de manière régulière, nous avons déjà une certaine fierté, ce qui est normal ! Mais un athlète de haut niveau consacre une bonne partie de sa vie à son sport, entre les déplacements (stage de préparation, compétition…) ou les privations diverses (vie de famille, alimentation…).

Quand je pense au sport et à la foi, 2 Timothée 4.7 me vient naturellement en tête : « J’ai combattu le bon combat, j’ai terminé la course, j’ai gardé la foi ». Entre la conviction du bon combat et la sauvegarde de la foi, Paul a terminé la course. Pour cela, il faut s’être préparé avec discipline. On doit persévérer quand viennent les doutes ou les difficultés. Il ne faut pas non plus négliger les temps de repos (plutôt pendant la préparation que durant une course, d’ailleurs !). Terminer la course n’est pas une chose aisée, mais nous ne courons pas pour une médaille ou une coupe : nous courons pour la couronne de justice, car nous croyons que Dieu, dans sa fidélité, la réserve à ceux qui ont aimé son fils.

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