De Toul au Congo : suivez le fil !
Aventures congolaises, suite : les femmes de l’Association Mennonite pour le Développement Economique du Congo ont bien reçu le produit de la vente du patchwork de Pâques 2005 ; les sommes récoltées ont permis de commencer à mettre sur pied leur atelier de couture.
Après l’opération « Patchwork » à Pâques 2005, l’argent récolté lors de la tombola a été acheminé en République Démocratique du Congo par Charly Lukala. L’AMDEC, l’Association Mennonite pour le Développement Economique du Congo, nous envoie des remerciements chaleureux.
« Nous, mamans bénéficiaires du projet d’atelier de coupe-couture, sommes dans la joie débordante et disons merci de tout cœur à tous nos bienfaiteurs pour avoir pensé à nous en cette période où la communauté congolaise est secouée par les maux de tous genres… Nous voulons rendre un vibrant hommage à Dieu notre Père qui a permis que nous fassions votre connaissance au-delà de nos limites géopolitico- raciales, et qui fait que ce rêve devient une réalité palpable. »
LA FEMME ET LE DÉVELOPPEMENT
« Point n’est besoin de rappeler que la femme comme être vulnérable mérite l’attention particulière de tous les hommes de bonne volonté (…), car elle est capable d’entreprendre des actions sociales de grande portée et de se prendre en charge si l’opportunité lui en est offerte. Dans la perspective du développement, on ne peut pas se passer de la femme, car c’est d’elle que l’humanité toute entière tire son origine. »
DOUZE MACHINES À COUDRE ACHETÉES
2 100 € ont été acheminés en août dernier ; des fonds complétés côté congolais à hauteur de 1500 $. Dix machines à coudre neuves ont été achetées. Les fonds ont également permis l’achat de deux machines à coudre d’occasion – une piqueuse industrielle et une machine à pédale -, ainsi que la fabrication de six tables métalliques de 80 cm de largeur et 1,30 m à 2 m de longueur, pour accueillir une ou deux machines. L’association expose aussi ses projets pour la suite : selon ses calculs, il manque encore 1 500 € pour le bon fonctionnement de l’atelier. Il faut financer 15 chaises métalliques, la rémunération de trois formatrices pour les six premiers mois, le matériel de couture (rouleaux de tissus, ciseaux, fils, fers à repasser, mètres-rubans…). L’association envisageait de démarrer les formations à la fin de l’année dernière. L’idée de la confection du patchwork par le groupe de couture de l’assemblée de Toul était née lors d’un crochet de Christiane et Daniel Muller en République Démocratique du Congo, à l’occasion du rassemblement de la Conférence Mennonite Mondiale de Bulawayo au Zimbabwe en été 2003.
