Rattenbergeois et Strasbourgeois : même combat

 Dans Christ Seul, Explorer

Peut-être avez-vous été étonné, comme moi, d’apprendre qu’une petite commune du Tyrol, Rattenberg, avait décidé d’installer une trentaine de miroirs réfléchissants afin de compenser le manque de soleil et de prévenir ainsi les dépressions saisonnières dont souffrent ses habitants. Le coût est évalué à deux millions d’euros au minimum.
Bien sûr, en cette période de l’année où les nuits sont si longues, je ne peux qu’être sensible à la problématique de ces chers Rattenbergeois ! Mais tout de même, ce projet me laisse songeuse : a-t-on pensé aux répercussions sur l’écosystème ? A-t-on réfléchi à d’autres moyens, humains cette fois-ci, pour remédier à la baisse de moral chez les Rattenbergeois : soirées en commun, musique, jeux… ?
Et quelle dépense importante, alors qu’il y aurait tant à faire ailleurs pour compenser les excès de la nature ! Je n’ai pas oublié cette photo d’une mère et de son enfant installés sous une maigre toile de tente au Cachemire, regardant tomber les premiers flocons de neige…
Qu’on habite à Rattenberg ou à Strasbourg, les journées peuvent être bien grises en hiver, mais ici c’est tout un couvercle nuageux qu’on voudrait quelquefois soulever ! Alors, que faire ?
Aller vers le soleil. Apprendre à vivre chaque saison pour mieux apprécier la suivante. Et même écouter ce que la nuit a à nous dire. Le poète chinois, François Cheng, laisse luire ces quelques paroles :

Apprends-nous nuit
A toucher ton fond
A gagner
Le non-lieu
Où sel et gel
Échangent leurs songes
Où source et vent
Refont un

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