Pardon… ça vous dérange ?

 Dans Christ Seul, Stimuler

La prière, c’est aussi la confession des péchés, en commun. Une pratique à (re)découvrir ?

Depuis les origines du mouvement anabaptiste, les confessions de foi mennonites soulignent l’importance de la confession des péchés. Mais quand il est question d’une confession communautaire des péchés régulière dans nos cultes, des objections s’expriment : c’est trop catholique, c’est culpabilisant, mes péchés me concernent, c’est entre Dieu et moi…

BIBLIQUE ET CENTRALE !

Pourtant, la confession des péchés est bien biblique (2 Ch 7,14 ; Es 6,5 ; Esd 9,10 ; Né 9,1-3 ; Ps 32, 51, 103…). C’est même un commandement (Jc 5,16 et 1 Jn 1,8-10).
La confession des péchés se trouve au cœur du salut. Dieu s’adresse aux pécheurs, les appelant à une transformation continuelle. La confession des péchés nous place devant la réalité de nos vies et nous oriente vers Dieu et sa sainteté. En même temps, nous nous reconnaissons bénéficiaires de son amour et de sa grâce, ce qui nous incite à nous resituer sur le chemin de la sanctification.
La confession des péchés comporte d’abord une dimension verticale et personnelle : la réconciliation avec Dieu. Celle-ci nous pousse à la dimension horizontale – la réconciliation avec les autres. Nous sommes collectivement tirés vers le haut pour ensuite être poussés vers l’extérieur. Demander pardon et pardonner font partie de la vie de disciple et comportent une dimension missionnaire (Mt 6,9-15). Nous devenons une communauté de pardonnés qui invite d’autres à rejoindre la danse de la réconciliation.
À cause d’une compréhension réductrice de la confession des péchés et en négligeant sa pratique, notre vie communautaire n’est-elle pas privée de quelque chose d’essentiel ? Le culte pourrait être l’endroit idéal pour vivre cet acte de pardon et de réconciliation.

POUR DES CULTES QUI INCLUENT LA REPENTANCE COMMUNE

Pratiquer la confession des péchés communautaire pourrait nous offrir :
• un moment pour confesser notre rupture avec Dieu et les uns avec les autres, et pour vivre le pardon et la restauration de relations ;
• un moment pour renouveler notre foi et notre décision de suivre le
Seigneur ;
• la possibilité d’être libérés du pouvoir du mal et du poids de nos manquements individuels et collectifs ;
• une contribution à l’édification de l’Église par la réconciliation et la guérison de relations ;
• un moyen pour célébrer l’amour et la grâce de Dieu et l’assurance du pardon.
Voici le défi : au lieu de rester campés sur nos réserves, ouvrons-nous pour explorer d’autres manières de concevoir cet élément négligé du culte. Osons la confession des péchés comme un « concert spirituel », car elle pourrait donner une nouvelle tonalité à nos cultes en les transformant en véritables célébrations du pardon et de la réconciliation.

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