L’édito : Le monde de Cynthia
Après la rentrée (p. 40), Cynthia est submergée par le quotidien et ses 1001 sollicitations. La pause de l’été semble bien loin…
SA VIE
Confusément, elle sait qu’elle doit veiller sur son couple (p. 4-5). Au milieu de la nuit, les doutes sur elle, sa vie, ses choix, la taraudent (p. 10) ; le jour, elle s’accroche à son téléphone portable comme à une bouée (p. 11)… Ballottée comme un esquif fragile (p. 24-25), elle tient bon pourtant : chaque jour, elle « assure », elle accomplit sa tâche, elle soigne les détails (p. 28-29).
LE MONDE
Les bruits de guerre en Syrie (p. 20) ou les tentatives d’humaniser les prisons (p. 22-23) lui semblent loin. Mais elle admire ceux et celles qui s’opposent courageusement à l’injustice (p. 9) ou qui s’engagent dans un groupe ou une association (p. 14-15, 32, 33), tout en ayant parfois des questions sur certains fonctionnements…
DIEU
En lisant un bouquin, Cynthia redécouvre le Dieu qui, malgré les trahisons et le papillonnage qu’on lui fait subir, est assez fou pour continuer à aimer. Possible ? Plutôt osé (p. 34-35) en tout cas !Avec une amie, elle va écouter un théologien parler de manière nouvelle de celui qui n’était pas qu’un charpentier ordinaire (p. 30) : c’était un juif (p. 8), solidaire et critique envers son peuple, qui ne rentrait pas dans le cadre, un Jésus qu’elle ne connaissait pas ainsi.
LES AUTRES
Son mari est catholique, elle est évangélique : le dialogue entre eux n’est pas toujours facile, comme pour d’autres (p. 26-27). Mais Cynthia le sait: en couple ou en Eglise, se parler est le chemin à suivre; c’est comme cela que tout a commencé, avec des langues de feu (p. 6-7) ! Alors, Cynthia scintille…