Jésus seul
Il m’arrive régulièrement de réfléchir à ma vie : est-elle cohérente avec ce que je crois ? Mes choix sont-ils bien motivés ? Vers quoi, vers qui est-ce que je tends ?
Des situations, plus ou moins « OUF », me ramènent parfois à une triste réalité : Dieu n’est pas mis à sa juste place. Peut-être que cela t’arrive à toi aussi !?
Le constat qui me paraît aujourd’hui évident est que nous mettons d’autres choses à la place de Dieu — des idoles — parce que nous croyons qu’elles vont nous combler… Sous-entendu : Dieu ne le peut pas ou ne le veut pas. Autrement dit, nous avons du mal à croire que Dieu peut et veut nous combler dans chacun des domaines de notre vie. Cela peut sembler « choquant » , je ne sais pas ce que tu en penses !? Dieu est tout-puissant, n’est-ce pas ? Mais est-ce que tu le crois au point de le vivre ? Par exemple, quand tu es tenté, dans la galère, est-ce que tu le crois toujours ? Ou pour prendre un autre exemple : quand tu dis « Seigneur » dans tes prières, le vis-tu vraiment ? Est-il effectivement le maître de ta vie à l’image d’un roi qui gouverne son royaume ? A-t-il accès à chaque parcelle de ta vie ?
Nous manquons tous de cohérence ! Tant de choses dans nos vies font apparaître ces incohérences… si nous sommes honnêtes. Quand ça m’arrive, deux images me viennent souvent en tête (elles valent ce qu’elles valent). Personnellement, elles m’aident à me « recentrer ». Je les partage avec toi.
JÉSUS : LA BRANCHE SOLIDE
La vie, c’est comme monter dans un arbre. On grimpe branche après branche. C’est plus ou moins facile, parfois les branches sont moins nombreuses ou plus fragiles : il faut davantage tendre le bras, il faut sélectionner les branches solides. L’idée, c’est de ne pas « se viander », évidemment. La vie peut parfois être vécue comme une montée effrénée où, régulièrement, les branches sur lesquelles on s’appuie craquent. Quand ça arrive, le premier réflexe est de s’accrocher à la première branche qui vient, souvent peu solide. Et le schéma se reproduit : on s’accroche, ça craque, on s’accroche, ça craque … Au final, on n’avance pas et on se demande où l’on va !
La seule branche solide, c’est Jésus ! Je le dis sans nuances. Lui seul est un ferme appui. Ce n’est pas seulement ponctuellement qu’on doit saisir cette branche-là, c’est à chaque étape qu’il faut la saisir. On a pourtant bien souvent du mal à agir ainsi : on pense parfois que notre carrière, les résultats de nos études, le fait d’être en couple, d’être belle/beau, d’avoir du charisme, d’être intelligent… sont des branches solides. Elles nous donnent l’illusion d’être solides ; certaines d’entre elles sont d’ailleurs spécialisées dans l’art du camouflage. Je donne un exemple qui me marque en ce moment. On croit parfois que l’engagement dans l’Église est une branche solide : erreur ! Il m’est arrivé de croiser des gens qui avaient l’air d’être très fiers d’être overbookés et de ne plus avoir une minute à eux… apparemment « pour le Seigneur ».
On s’accroche à tellement de choses — qui ne sont certes pas à éradiquer — mais qui sont véritablement dangereuses si on croit qu’elles sont des branches solides.
JÉSUS : LE CHEMIN
L’autre image, c’est celle assez classique du chemin. La vie est un chemin sur lequel pas mal de choses se passent. On avance et on découvre des lieux, des personnes. Tout cela est très intéressant, passionnant. Et voilà qu’on rencontre quelque chose ou quelqu’un qui suscite particulièrement notre intérêt : un boulot de rêve, des amis exceptionnels, un beau gars / une belle fille, … parfois tout ça à la fois et plus encore ! Dans toutes ces choses, qui sont parfois effectivement des bénédictions, on oublie peut-être l’essentiel, à savoir le chemin. Sans chemin, il n’y a plus de direction, plus de sens. Au mieux, on avance dans une direction aléatoire en espérant qu’il y ait une destination. En tant que chrétiens, nous croyons que le chemin est une personne : Jésus. C’est en développant une relation avec lui que tu peux effectivement dire que ta vie a une direction, un sens, une destination.
EN UN MOT
Ne cherche pas ailleurs qu’en Jésus ! Mets-le à sa juste place dans chacun des domaines de ta vie. C’est l’objectif ultime, le parcours d’une vie entière. Rassure-toi : il est bon, de lui découlent de nombreuses bénédictions.
Je t’invite à te demander si Jésus est à sa juste place dans ta vie : tu trouveras forcément des domaines où il n’est pas à la place d’honneur, que tu sois jeune ou vieux ! Discerner cela est le premier pas vers le changement.