Dieu est digne de confiance
Vous souvenez-vous de l’édito du numéro de janvier ? J’y exprimais nos doutes et difficultés face au recrutement d’un nouveau rédacteur. Michel partant, nous n’avions personne pour lui succéder au 1er avril. La date prête à sourire, pour nous ce n’était que préoccupations.
Pourtant, j’ai eu la conviction de conclure l’édito en écrivant : « merci Seigneur » pour ce qui allait arriver, même si rien n’était engagé.
Vous le saviez déjà : oui, le Seigneur est hautement digne de confiance. Plus notre vie avec lui est longue et plus nous avons d’occasions de nous souvenir de sa présence dans les moments difficiles. Ce numéro sur la vieillesse en est une illustration.
DIEU MAÎTRISE
Tout aurait été tellement simple s’il avait suffi d’attendre les très claires indications d’en haut. Michel annonçant son départ inspiré par Dieu, Sylvie se serait proposée, inspirée par Dieu. Pas d’annonce à passer, pas besoin de chercher, quelles économies d’énergie !
L’histoire, comme l’Histoire, montre bien à quel point Dieu maîtrise, il ne sert à rien de s’inquiéter. À nous d’être responsables, de choisir, et si possible bien choisir… C’est ce que je comprends quand Paul Solomiac nous encourage à approfondir la question du rapport entre souveraineté de Dieu et libre choix (p.13).
RECONNAÎTRE SA VOIX
Finissons par une anecdote : empêtré dans un chantier de récupération d’eau de pluie à l’origine toute simple, j’ai été bloqué trois fois de suite au même endroit malgré trois tentatives de résolution différentes, fastidieuses, toutes mises en échec. Ni la physique, ni les notices, ni Internet, les coups de fil aux amis… n’apportaient de solution. Mon beau-père proposa diplomatiquement une solution par l’intermédiaire de sa fille, proposition que je me dépêchai de repousser : avait-il déjà installé un système de récupération d’eau ? Qu’en savait-il ?
Après 24 heures de réflexion et d’autres tests sans succès (même pires), j’essayai sans conviction ladite éventuelle solution qui fut d’emblée un succès…
OUI, DIEU NOUS PARLE, L’ÉCOUTONS-NOUS SEULEMENT ?
Bref, en ce printemps 2019 : Merci Seigneur ! Pour Michel, pour Sylvie, et pour mon beau-père !