Je connais un jeune qui vient de mourir, ce n’est pas juste !

 Dans Christ Seul

Je comprends ton déchirement intérieur. Dire au revoir aux gens qu’on aime et qui comptent pour nous est une des choses les plus douloureuses à vivre. En partant, ces personnes laissent un grand vide qui nous accompagne parfois toute notre vie et que rien ne semble pouvoir combler. On repense alors à tout ce que nous aurions encore aimé vivre avec cette personne, à tout ce que nous aurions voulu lui dire sans que la vie ne nous en laisse le temps. Les bons souvenirs ne remplacent pas la présence, et l’absence laisse souvent place à de nombreux « pourquoi ? ». Pourquoi lui ? Pourquoi elle ? Pourquoi maintenant ? Cela semble si arbitraire et révoltant qu’un être aimé puisse nous être pris ainsi !

En effet, comment penser, comme la Bible l’affirme, que Dieu est bon, qu’il n’est pas le créateur du mal mais qu’il permet que celui-ci s’introduise ainsi dans nos vies en nous coupant des personnes les plus précieuses autour de nous ? Lorsque la personne décédée est jeune, notre incompréhension et notre sentiment d’injustice grandissent encore davantage.

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« Elle n’avait pas terminé sa vie, Seigneur ! », « Il avait encore tant de choses à vivre ! ». Nous imaginons alors avec douleur ce qui aurait pu être si les circonstances avaient été autres.

Ce sentiment d’injustice est d’autant plus fort que nous vivons dans une société riche dans laquelle la médecine peut bien souvent guérir et sauver de la mort. Alors que, dans beaucoup de pays du monde, la mort à tous âges fait partie de la vie, nous considérons la guérison et le vieillissement comme un acquis. Pourtant, combien d’entre nous ne seraient déjà plus là sans la médecine contemporaine ? Quand un jeune meurt, nous pensons que cela est bien injuste…

Au milieu de tes questions et de tes incompréhensions, Dieu est présent à tes côtés. Même si, comme le psalmiste, tu doutes et que la tempête te secoue jusque dans tes fondations, tu peux exprimer ta douleur à Dieu face à la perte de cet ami. Il ne lâchera pas ta main. Bien plus, il promet son soutien à ceux qui souffrent l’injustice du mal (Ps 9.17 ; 10.18 ; 94.16-17). Comme le dit si justement Paul Claudel, « Dieu n’est pas venu supprimer la souffrance. Il n’est même pas venu l’expliquer, mais il est venu la remplir de sa présence. »

Quand la mort frappe de près, nous sommes bien souvent désorientés et nous avons du mal à nous diriger dans les ténèbres que nous traversons. La Parole de Dieu nous encourage à continuer à avancer pas après pas sur un chemin d’espérance. Elle nous rappelle que :

DIEU EST BON

Vraiment bon. Tellement bon qu’il a donné sa vie pour toi et pour ce jeune que tu pleures. Jésus a connu la mort de Lazare, un ami parti trop tôt. Le Père a connu la mort de son propre fils. Il sait ce que tu traverses et veut t’assurer de sa bonté.

DIEU A TOUTES CHOSES ENTRE SES MAINS (MT 10.29-30)

« Il est l’alpha et l’oméga » (Ap 1.8 ; 22.13), le début et la fin, et il tient tout entre ses mains : ce que nous voyons et ce que nous ne voyons pas. Il a un projet pour l’humanité et il le mènera à son terme avec ce que nous comprenons et ce qui reste encore caché à nos yeux. Il nous invite à lui faire confiance et à emboîter le pas de son fils Jésus pour découvrir ce projet.

LA MORT EST TEMPORAIREMENT LA DESTINÉE DE CHAQUE ÊTRE VIVANT

Les amis partent toujours prématurément. Même Lazare, qui a été ressuscité des morts par Jésus, a fini par mourir à nouveau. Son décès et les départs de ceux qui nous ont précédés sur cette terre, nous ramènent douloureusement à notre propre fragilité et notre propre mortalité. Nous ne sommes que des étrangers et des voyageurs de passage sur cette terre (Hé 11.13-16).

LA MORT N’AURA PAS LE DERNIER MOT

C’est ce que nous avons célébré à Pâques avec la résurrection de Jésus. Alors que les puissances du mal semblaient avoir gagné avec la crucifixion de Jésus, Dieu l’a ressuscité d’entre les morts. Il a pénétré les zones les plus sombres du mal et il les a vaincues à la croix. « Un jour, la mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur » (Ap 21.4). Cette espérance, nous la proclamons dès à présent dans un monde encore fracturé par l’action du mal.

Dans ta douleur, je prie pour que brille l’espérance.

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