La confiance dans l’incertitude

 Dans Edito

2020 s’achève. C’était une année particulière où tous les peuples du monde ont dû apprendre à vivre avec une même pandémie.

Celle-ci a bouleversé notre quotidien : notre vie personnelle, familiale, sociale, notre liberté de déplacement et celle de choisir ce qui nous est essentiel, notre travail, notre vie d’Église. Nous avons découvert la communication numérique : télétravail, cours en ligne, etc. Nos communautés respectives se sont adaptées en inventant de nouvelles pratiques. À défaut de rassemblement dans nos églises, nous sommes restés dans notre salon à vivre le culte devant nos écrans.

PAUSE

Si la nature, avec la diminution de l’activité humaine, a su bénéficier du confinement, surtout celui du printemps, il n’en est pas de même pour nous. Ce confinement a mis en lumière notre rapport au temps et à l’espace. Nous sommes habituellement pris dans l’engrenage de l’immédiateté car notre époque n’est pas à la lenteur, mais plutôt à la course effrénée contre le temps. Le premier confinement a pu accentuer la pesanteur du temps qui passe, les heures qui s’étirent lentement. Mais il a pu être une opportunité de reprendre possession de son temps, se poser, lire, écrire, méditer, retourner aux choses essentielles et les savourer.

FRAGILITÉ

L’homme qui, au fil des siècles, a acquis une puissance technologique, s’il l’utilise à l’excès peut avoir l’impression de maîtriser le monde. La Covid lui montre que ce n’est pas le cas. L’incertitude est venue nous surprendre, nous qui avions la certitude que nous pouvions tout : aller sur Mars, explorer l’intérieur de nos cellules…

Un philosophe a dit récemment que nous vivions l’équivalent de la fin de l’Antiquité, où régnait également une grande incertitude. Puis est venu le germe d’une nouvelle certitude, le christianisme, une révolution spirituelle.

DANS SES MAINS

Dans ce temps de grandes incertitudes dans lesquels nos projets, nos études, le devenir de notre travail sont compromis, nous pouvons être reconnaissants d’avoir la certitude que notre Père a tout entre ses mains. Il a promis qu’Il ne nous abandonnerait pas. Tout au long de cette année qui s’ouvre, nous pouvons encore et toujours mettre notre confiance en Lui.

Un proverbe de nos frères amish dit : « Ne prions pas pour des fardeaux plus légers mais pour des dos plus solides. »

Année bénie pour chacun d’entre vous.

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