Réflexion sur le jardin… et l’Église

 Dans Christ Seul

En 2018, je déménage au deuxième étage du Centre mennonite de Bellegarde. L’entrée sur le côté est séparée de l’autre immeuble par un espace pavé, gris et lugubre que j’ai le désir de transformer. Comment vais-je m’y prendre et avec quels moyens ?

Après trois ans de réflexion, de recherche et de persévérance, le jardin est devenu une parabole de l’Église que nous aimerions vivre : un espace foisonnant de vie, où chaque plante est mise en valeur par ses voisines et se distingue par sa floraison, son feuillage, son port. Certaines vont grandir vite, d’autres s’enlacer, s’agripper et servir de support, mais toutes cherchent la lumière, ont besoin d’eau et d’un sol vivant où s’enraciner. Elles bénéficient des petits soins du jardinier qui encourage ce cercle vertueux d’interdépendance et de régulation. Certaines plantes se détachent, mais chacune a sa place et sera belle en son temps. L’œil du jardinier photographe saisit l’instant magique, le moment opportun pour l’observation.

Beauté, complémentarité, foisonnement, diversité, interdépendance…, autant de termes qui inspirent notre vie d’Église.

Crédit photos : Aurélien Tron

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