Radical !

Un adjectif, un nom commun qui dérange, qui fait peur. Un gros mot, en quelque sorte, tant il voudrait nous renvoyer à des choses perçues comme extrêmes ! Du fait de sa polysémie, ce mot peut ne pas évoquer la même chose pour tous. Pour certains, il est synonyme de menace, de jusqu’au-boutisme malsain, d’absence de nuance néfaste, de violence extrême. D’autres revendiquent leur radicalité au nom d’idéaux de justice sociale, d’altermondialisme, d’égalité, de fraternité, d’humanité.

ÊTRE RADICAL, C’EST PRENDRE LES PROBLÈMES À LA RACINE

Nous verrons dans ce numéro combien ce terme « radical », lorsqu’il caractérise la théologie anabaptiste, nous conduit tout droit vers Jésus. Le grand angle, particulièrement, nous entraîne à la « Racine », nous éclaire sur la radicalité anabaptiste et sur le sens de vivre radicalement en tant que chrétien.

RADICALEMENT PACIFISTE !

La construction de la paix passe par le refus de la guerre. Les guerres ne servent à rien, elles ne réussissent pas à instaurer la paix et la fin de la violence. Notre monde belliqueux aurait tant à gagner à déposer les armes ! Mais il n’en est rien… « Chemins de paix » nous propose des pistes pour résister en temps de guerre (p. 20). Comme l’écrivait si justement le poète Paul Valéry, « la guerre, c’est un massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent bien… mais ne se massacrent pas ».

FACE À LA CRISE ÉCOLOGIQUE

Radical pourrait être notre comportement face à la destruction de notre environnement. Nous pourrions l’envisager lorsque nous voyons les catastrophes provoquées par la crise écologique (p. 6). Ne devrions-nous pas être radicaux pour faire entendre la réalité du réchauffement climatique et ses conséquences ? Peut-être que notre compréhension de la radicalité évoluera après la lecture de ces articles.
Belles découvertes à chacun(e) !