Comment le ciel et la terre se rencontrent
À l’Ascension, nous fêtons le départ de Jésus sous forme humaine pour aller rejoindre son Père. Que signifie cette fête pour nous ? N’est-elle qu’un jour férié de plus ? Selon le premier chapitre des Actes, après avoir béni les disciples, Jésus s’élève dans les airs et un nuage le voile. Nous avons du mal à nous imaginer concrètement cette scène et bien des artistes ont tenté de la représenter.
LE CIEL SUR LA TERRE
Le ciel, une notion tellement abstraite… Où se trouve-t-il ? Quand on vit quelque chose de magnifique, on dit communément que c’est « le ciel sur la terre » : un état de bonheur absolu, un sentiment d’être totalement comblé ! Thomas Gyger livre dans son article (p. 8) une description étonnamment simple de la terre et du ciel : la terre est notre monde, le ciel est le monde de Dieu.
Et la bonne nouvelle, c’est que ces deux mondes se croisent et qu’ils sont proches l’un de l’autre ! Lorsque nous demandons à Dieu que sa volonté soit faite « sur la terre comme au ciel » (p. 10), notre rôle dès lors est d’y vivre selon sa volonté. L’Ascension fait le lien entre le ciel et la terre : Jésus n’est plus là, et pourtant il est toujours là… et partout.
PAR SON ESPRIT
Malgré les apparences et les événements de ce monde qui peuvent nous amener à désespérer, l’Ascension porte l’espérance d’un monde meilleur, celui où il n’y aura plus de pleurs, de larmes, de violence, de guerres… Selon Antoine Nouis, « l’Ascension est la grande déclaration de la responsabilité de l’humain. Jésus n’est plus sur terre pour montrer le chemin à ses disciples, il est présent en eux par son Esprit. »
Comment dès lors reste-t-il avec nous ? L’étape suivante est la Pentecôte, dix jours plus tard. L’Esprit saint a été répandu sur la communauté, l’Église, qui est appelée à incarner la présence continue de Jésus.
Nous pouvons vivre l’Ascension de manière concrète. Pourquoi, en Son nom, ne pas lutter contre la famine et les difficultés de nombreuses personnes à se nourrir correctement ? Ce numéro propose des pistes (p. 13).
