Solobataires

L’association « Joie et Vie » a lancé un défi en proposant ce nouveau concept : un camp de ski d’une semaine pour un public de solitaires, du 18 au 25 février dernier. Le premier camp « solobataires » de l’histoire de l’association, a rencontré un succès foudroyant.

Solobataires ? Oui, c’était bien cela, un séjour pour adultes seuls ayant entre 30 et 55 ans et recherchant de la compagnie autour d’activités sympathiques ! Vivre seul ne découle pas toujours d’un choix personnel, et les « solobataires » sont loin d’être des ours : preuve en est sans doute la bonne entente régnant durant ce camp et le succès du projet ! Un participant du Sud-Ouest de la France, venu tout exprès de Mont-de-Marsan (pourtant à quelques encablures des stations de ski pyrénéennes), peut en être le témoin.

DE LA NEIGE AU SEL…

Une semaine dans les montagnes suisses enneigées de Saas-Grund où chacun avait le choix des activités de la journée : ski de piste ou de fond, balade à pieds ou en raquettes, descentes en luge (fatidique pour la cheville d’une personne qui s’en souviendra longtemps !), repos… Des occasions pour partager des temps d’activités et aussi des moments de discussions. Les tisanes et gâteaux ont eu leurs succès ! Les soirées amicales commençaient par une réflexion biblique pour nous élever vers Dieu, qui vient à nous pour une relation vivante. Nous avons été encouragés à être sel et lumière dans notre quotidien.

VIE COMMUNAUTAIRE

Même avec la responsabilité de l’intendance et la présence de notre petit Josué (il a très vite trouvé sa place au sein du groupe), j’ai apprécié ce séjour avec 27 personnes enthousiastes où chacune a participé à la vie commune et aux activités proposées. Le besoin de dialoguer, d’échanger un peu de son vécu, de passer du bon temps ensemble en pratiquant du sport ou des jeux de société s’est montré bien réel durant cette semaine.

HORS NORME ?

Avec les autres responsables – dont Christiane et Daniel Muller – nous avons eu bien du plaisir à servir et à être à l’écoute de nos frères et soeurs célibataires, qui se sentent parfois gênants parce qu’inclassables, disponibles, indépendants, sans charges familiales, hors des catégories sociales classiques dans lesquelles nous aimons bien cataloguer nos prochains. Soyons sensibles à la situation des personnes seules, trop souvent vues comme hors norme. Comment les accueillons-nous dans nos communautés ?
Alors je vous lance le défi de prendre soin de nos frères et soeurs qui rêvent parfois de se faire inviter à votre table le dimanche après le culte !