Chanter en connaissance de cause

 Dans Christ Seul, Stimuler

Certains chants ou hymnes anciens ont été composés dans des circonstances dramatiques. Ils nourrissent la foi. Exemples.

Si nous connaissions les circonstances dans lesquelles leurs auteurs les ont composés, nous chanterions autrement certains hymnes. J’ai découvert que la plupart des chefs-d’oeuvre, et la poésie en particulier, sont le fruit d’une souffrance personnelle. Par exemple…

« QUEL AMI FIDÈLE ET TENDRE… »

Joseph Scriven venait d’être diplômé du Trinity College de Dublin. Il était fiancé, mais sa future femme se noya la veille de leur mariage. Ce tragique événement le plongea dans une profonde dépression dont il ne se remit jamais totalement. Il immigra au Canada, où il acquit la réputation d’être un chrétien philanthrope, pieux et plutôt excentrique. Il se serait littéralement dépouillé de sa chemise au profit d’une personne dans le besoin. L’affection que lui portaient les gens était telle qu’un monument fut érigé en son honneur dans la ville de Port Hope, en Ontario.
Alors qu’il était souffrant, son voisin, assis à son chevet, remarqua sur la table de nuit un poème intitulé « Quel ami fidèle et tendre nous avons en Jésus-Christ ». Interrogé à son sujet, M. Scriven expliqua qu’il l’avait composé pour sa mère lorsqu’elle était gravement malade, et n’avait jamais prévu qu’il soit lu par quelqu’un d’autre.
Jamais il n’écrivit d’autre hymne que celui-là. Et quand quelqu’un lui demandait comment il l’avait composé, il répondait invariablement : « Nous l’avons écrit, le Seigneur et moi. »

« QUEL REPOS CÉLESTE… »

Horatio Gates Spafford était avocat à Chicago lorsque le Grand Incendie détruisit la ville tout entière. Son bureau et son domicile furent réduits en cendres. Peu de temps auparavant, une maladie l’avait privé de son fils unique. M. Spafford envoya sa femme et ses quatre filles en Angleterre pendant qu’il s’impliquait dans les travaux de reconstruction de Chicago. Il prévoyait de les rejoindre ultérieurement.
Au cours de la traversée de l’océan, le paquebot dans lequel sa famille se trouvait entra en collision avec un autre bateau dans des eaux tranquilles, et sombra en deux heures à peine. Sa femme lui fit parvenir un télégramme qui disait : « Sauvée seule. » En peu de temps, il avait tout perdu, à l’exception de son épouse. Il partit immédiatement la rejoindre. Tandis que son bateau passait près de l’endroit où ses filles avaient péri, il coucha sur le papier les paroles d’un hymne qui ferait le tour du monde : « It is well » (Quel repos céleste). En anglais, le premier couplet dit ceci : « Dans la paix ou dans la peine qui déferlent sur nous comme les vagues, quoi que ce soit qu’il advienne, tu m’as appris à dire : Tout va bien, mon âme. »
Je suis certaine que, maintenant que vous connaissez les circonstances qui ont entouré ces deux hymnes, jamais plus vous ne les chanterez de la même façon.

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