Impressions du Congrès Mennonite Européen : une organisation sans faille !

J’imagine que du côté des organisateurs, et si on creuse un peu dans les coulisses de l’événement, il y a dû y avoir quelques réglages au cours du Congrès. Mais comme participant, honnêtement, l’ensemble du CME, avec ses 850 participants et 1100 personnes présentes le dimanche matin au culte final, était réglé comme une horloge suisse.
Cette organisation huilée s’est manifestée par la décoration soignée, par des poubelles dont je n’ai jamais vu le contenu déborder, par des attentes très acceptables pour accéder aux repas, par la clarté humoristique des consignes données en plénière, par les anniversaires souhaités chaque jour, par de multiples détails comme l’étiquette agrafée au sac du Congrès pour y noter son nom et son prénom (imaginez : « J’ai perdu mon sac bleu sur lequel figure CME 2012 ! »)…
Au-delà de l’aspect anecdotique et culturel de cette organisation remarquable et soignée, j’y vois l’expression d’un souci d’accueil, de bien-être pour les visiteurs et les participants, une volonté d’offrir un cadre qui permette un rassemblement joyeux et harmonieux. Seul bémol pour ma part : le chocolat suisse déposé sur mon lit à mon arrivée avait fondu ! Je rigole.
A la fin du culte final aujourd’hui dimanche, Markus Rediger, président du comité directeur, a symboliquement transmis le témoin à Joël Nussbaumer, président des Eglises mennonites de France, pour l’organisation du prochain CME en France en 2018, Dieu le voulant. En matière d’organisation, la barre a été placée très haut par nos frères et sœurs suisses ! Il y a du pain sur la planche pour les mennonites français. Six ans pour se préparer… !

Michel Sommer