Nourrir l’espérance

 Dans Christ Seul, Explorer

Rassemblez amis, proches ou famille et racontez-leur cette histoire qui était à l’origine une prédication narrative…
Après une bonne journée de travail, il se décide à aller courir un moment dans la forêt, sur la Piste Finlandaise.

Même si la nuit commence à tomber, même s’il commence à faire froid, ça lui fera du bien de bouger…

Il passe rapidement se changer à la maison, saute dans la voiture et arrive en cinq minutes à la Veyre… puis il s’enfonce dans la forêt à petits pas rapides. C’est l’échauffement.

Il a fait à peine 200 mètres lorsqu’il entend un bruit bizarre. Là, derrière les buissons, quelque chose ou quelqu’un lance de tout petits cris plaintifs.

Un gémissement, un appel peut-être.

Ce bruit le bouleverse.

Il s’arrête… Il hésite… Il s’approche… Et il découvre une jeune femme étendue par terre.
épuisée… ou plutôt blessée… ou peut-être contusionnée…

Il ne voit pas bien. Il s’approche encore… alors elle dit : « Au secours ! Aide-moi ! »

Instinctivement, il cherche son téléphone portable, mais il l’a laissé dans la voiture. Il ne peut tout de même pas la laisser par terre pendant qu’il va chercher de l’aide. Alors, il essaie de la relever… et tant bien que mal, il arrive à l’amener jusqu’à sa voiture.

« Je vais téléphoner à l’ambulance » dit-il.
« Non ! » souffle-t-elle.
« Alors à la police !? »
« Non ! Pas la police… Chez toi ! » dit-elle.

Il imagine déjà les pires complications. Il est tenté de la déposer là et de s’enfuir, mais il se ressaisit et l’installe le mieux possible dans sa voiture.

Quand ils arrivent chez lui, la jeune femme s’endort presque aussitôt sur le canapé où il l’a déposée. à la lumière, il voit maintenant les traces de coups sur son visage, ses mains et probablement aussi son corps.

Quand elle se réveille, il lui demande :
– Je m’appelle Norbert, comment vous appelez-vous ?
– Espérance ! répond-t-elle faiblement.
– Qu’est-ce qui vous est arrivé ?
– Je marchais dans la forêt et j’ai été agressée par trois personnes.

Le premier m’a neutralisée à coup d’arguments. Il disait que l’espérance, c’était une fuite hors de la réalité, une démission. On ne pouvait compter que sur soi-même.

Le deuxième m’a jetée à terre, de rage. Il hurlait que je l’avais trompé. Combien de fois avait-il espéré et son attente avait toujours été déçue. Il était maintenant terriblement amer et impitoyable envers moi.

La troisième s’est mise à me frapper par des images. Elle me faisait voir des centaines de situations où c’était la haine, la maladie ou l’argent qui avaient gagné.

J’ai cru que j’allais mourir à force de voir ces visages fermés, cette terre polluée, ces corps terrassés par la maladie.

A QUOI BON ESPÉRER ?

– Que puis-je faire pour vous ? demanda Norbert.
– Prends-moi dans tes bras et serre-moi très doucement contre toi. Tant que quelqu’un me serrera contre son cœur, je ne mourrai pas.

Il pressentait que, si elle mourait, quelque chose d’essentiel disparaîtrait en lui et dans le monde.

Au contraire, plus il la gardait dans ses bras, plus il était paisible et vivant.
– Donne-moi quelque chose à manger, s’il te plaît.

Il se précipite alors à la cuisine pour chercher tour à tour des fruits, du pain et du fromage, du chocolat et des biscuits, mais rien ne semble convenir à la jeune femme.

DE QUOI SE NOURRIT L’ESPÉRANCE ?

Il se risque enfin à le lui demander :
– Espérance, qu’est-ce qui peut vous donner des forces ?
– Des paroles vraies, dit-elle. Des promesses, des paroles de confiance. Tu en trouveras dans la Bible.

Il se met alors à feuilleter la Bible de sa grand-mère et il s’arrête chaque fois qu’elle a souligné quelque chose. C’est ainsi qu’il lit dans ésaïe :

« Voici mon Dieu Sauveur, j’ai confiance et je ne tremble pas, car ma force et mon chant, c’est le Seigneur. » (Es 12.2)

Espérance se redresse.

Dans Luc, il lui lit : « Il vient, celui qui est plus fort que moi, il vous baptisera de l’Esprit Saint. » (Lc 3.16)

Espérance reprend des couleurs.

Et dans Philippiens, il trouve ce cri : « Réjouissez-vous dans le Seigneur… Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien… »

Pour la première fois, Espérance esquisse un sourire. Elle lui demande alors à boire…
– Que puis-je vous donner pour apaiser votre soif ? lui dit Norbert.
– Raconte-moi des histoires, répond Espérance. Des histoires d’hommes, de femmes et d’enfants qui ont souffert, qui ont attendu longtemps, qui ont espéré malgré tout et qui ont vu la lumière au bout du tunnel.

Il lui raconte alors la longue attente d’un Sauveur. Pendant des siècles, le peuple d’Israël a transmis cette promesse à ses enfants, de génération en génération, sans que rien ne se passe… Comme si Dieu avait oublié… pire : comme s’il avait menti… Pendant des siècles… jusqu’à cette nuit lumineuse où l’enfant nous est né, le Fils nous est donné : Jésus, Dieu avec nous, pour chaque jour et pour toujours.

Espérance buvait ces paroles. Ses yeux pétillaient de lumière :
– Oui, il vaut la peine d’espérer encore et toujours. Dieu n’a pas dit son dernier mot dans le monde et dans nos vies.

Norbert lui demanda alors si elle désirait quelque chose d’autre. Elle répondit :
– Fais tout ce que tu peux pour réaliser ce que tu espères.

Si tu espères un monde nouveau où la justice habitera, commence déjà à poser des actes de justice partout où tu pourras.

Si tu espères le triomphe de l’amour, commence à aimer de toutes tes forces.

Si tu espères le règne de Dieu, commence à le laisser régner en toi.

Si tu espères la paix pour le monde, laisse-toi pacifier par Jésus, le Prince de la paix.

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