Comment bien choisir mon(ma) futur(e) conjoint(e) ?

 Dans Christ Seul

C’est une question importante. Quels critères doit-on suivre pour choisir son futur partenaire de vie en tant que chrétien ?

C’EST LA QUESTION QUE BEAUCOUP DE JEUNES SE POSENT

L’aventure qu’est le mariage est une bénédiction et nous serons bien inspirés d’en évaluer les défis… avant d’avoir la bague au doigt ! D’abord, nous gardons à l’esprit que dans la vie, plus l’enjeu des décisions est grand, plus nous devons nous donner les moyens de prendre les meilleures.

C’est particulièrement le cas en ce qui concerne l’engagement d’aimer à vie et d’une manière exclusive la personne avec laquelle nous allons nous allier : notre futur conjoint.

SUIVONS LES RECOMMANDATIONS DU CRÉATEUR DE L’AMOUR EN METTANT DIEU À L’HONNEUR

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Que ce soit dans un domaine ou un autre, pour ceux qui suivent Jésus, rien ne vaut les recommandations de Dieu : elles sont toujours sages, pertinentes et porteuses de vie. Rappelons-nous d’une part que nous avons été créés pour glorifier notre Dieu, d’autre part qu’il nous a dotés d’une intelligence pour inspirer nos décisions. Devant nous se pose un vrai choix, et nous voulons en faire un bon dans le cadre posé par Dieu afin que notre vie conjugale l’honore.

L’AUTEUR DE L’AMOUR, DIEU, VOIT TRÈS GRAND

Et alors que nous avons tous besoin d’être aimés, alors que nous aspirons tous à aimer, Dieu a parfaitement imaginé les choses. N’en soyons nullement surpris : non seulement Dieu est le créateur et l’auteur de l’amour, mais il est amour (1 Jean 4.8).

La vision qu’il donne du mariage est grandiose : la Bible commence (Genèse 1.21-24) et s’achève (Apocalypse 19.9) en parlant du mariage. Le créateur du mariage a vu grand puisqu’il l’a considéré comme une alliance à vie entre un homme et une femme, comme reflet de la relation d’intimité et d’exclusive fidélité que le Christ a établie avec son épouse, l’Église.

METTRE DIEU DANS LA BOUCLE EST LA CHOSE LA PLUS INTELLIGENTE

Avoir avec notre conjoint à la fois suffisamment d’atomes crochus et suffisamment de différences, est un critère fort intéressant. Tout comme le plaisir d’être ensemble et la joie d’imaginer finir nos jours l’un à côté de l’autre, se projeter dans une vie de famille ou bâtir des projets motivants. Mais il faut reconnaître que concevoir l’engagement qu’est la vie amoureuse, sans Jésus, serait pure folie. À l’opposé, inclure Dieu dans la boucle est à l’évidence la chose la plus sensée, tellement la manière dont il a imaginé l’amour est d’une grande richesse ; comme le révèle le texte d’1 Corinthiens 13 ou l’étude approfondie des différentes notions à partir des noms agape, philia, ou eros. Ce n’est donc pas par hasard que l’apôtre Paul recommande évidemment « le mariage dans le Seigneur » (1Co 7.39), avec en ligne de mire de faire avancer dans notre couple le Royaume de Dieu. Autrement dit, une question cruciale à laquelle répondre en duo, est : « Quelle place voulons-nous accorder à Dieu dans notre vie de tous les jours (et comment voulons-nous la traduire dans nos réalités professionnelles et engagements liés à l’Église locale) ? »

ÉVITONS TOUT RISQUE DE FOLIE

Aussi forte que puisse être l’attirance entre deux personnes – attirance qui n’est pas toujours de l’amour vrai ou altruiste selon 1Co 13 –, lorsque le sentiment amoureux prime sur la volonté d’obéir aux recommandations divines, la situation est déjà mal engagée. Si Paul avertit les chrétiens de ne pas former un attelage disparate (2Co 6.14), c’est que dans un mariage avec une personne qui n’aime pas Jésus, les risques sont beaucoup trop nombreux : celui d’évincer Dieu à la périphérie de notre vie, celui de connaître une désunion dans des projets – qu’ils soient spirituels ou pas –, sans parler des heurts et des tensions déjà inhérents à la vie de tout couple.

ÊTRE BIEN PLUS AMBITIEUX QUE DE VOULOIR ÉPOUSER UN CHRÉTIEN

Lorsque j’anime des thématiques sur le mariage parmi les groupes de jeunes dans les Églises, je suis souvent interpellé par le constat que les chrétiens ne pensent pas toujours à rechercher, premièrement, un époux ou une épouse qui soit chrétien(ne). Et quand ils me disent que même s’ils ne l’ont pas formulé explicitement, « cela va de soi », je les invite à être vraiment plus ambitieux que de choisir un « simple » chrétien, afin qu’ils puissent plutôt rechercher un authentique disciple de Jésus.

Ah ! une dernière chose : le bon conjoint ne sera pas celui qui me servira, mais celui que je me régalerai de servir.

 

Je te recommande également ce livre : Le mariage centré sur l’Évangile, écrit par Tim Chester.

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