Dis, tu peux me raconter une histoire ?
Au commencement était l’histoire… Ou plutôt les histoires, celles qu’on nous racontait quand nous étions petits, peuplées de princes et de princesses, de sorcières et de dragons. Puis il y a eu les histoires qu’on nous faisait apprendre sur les bancs de l’école, qui parlaient d’animaux très humains, d’un cancre qui dit oui avec le coeur, d’heure où blanchit la campagne, ou encore des sanglots longs des violons de l’automne. Certains s’en souviennent encore des années plus tard.
HISTOIRES DE FAMILLE
Ensuite est venu le temps des histoires qui concernaient nos proches. Nous écoutions avec délectation les « exploits » en tout genre de nos parents, oncles et tantes lorsqu’ils avaient notre âge, sans oublier la première rencontre de nos parents, que nous ne nous lassions pas d’entendre lors de repas en famille ou de longs voyages en voiture. Il y avait aussi les souvenirs de guerre : je me souviens par exemple avoir été impressionné par le récit d’un grand-oncle déporté en Sibérie durant la Seconde Guerre mondiale.
LA RICHESSE DES HISTOIRES DE LA BIBLE
Et puis il y avait les histoires qu’on nous racontait à l’école du dimanche : celle de la création, des patriarches, du peuple d’Israël, de ses rois plus ou moins obéissants, des prophètes… Et surtout, il y avait l’histoire qui surpasse toutes les autres, celle de Jésus, le fils de Dieu : sa naissance dans une étable, son ministère parsemé de miracles, sa crucifixion injuste et sa résurrection glorieuse. Ce Jésus, qui s’adressait souvent à la foule qui le suivait, on nous apprenait que lui aussi savait raconter des histoires ; et il avait une façon bien particulière de les raconter : il utilisait des paraboles.
HISTOIRES CONTEMPORAINES
Vous les connaissez bien, ces paraboles, mais nous vous invitons dans le « grand angle » de ce numéro à vous replonger dans quelques-unes d’entre elles pour essayer de percer leur énigme. Vous découvrirez également d’autres histoires plus contemporaines, notamment celles des oeuvres sociales créées par les mennonites (p. 13) ou encore celle d’enfants médiateurs dans un collège (p. 20). Nous vous emmènerons à travers le monde pour suivre l’avancement de la traduction de la Bible (p. 22) et pour finir, en pleine nature, avec deux « braconniers » d’images (p. 28)
