L’AEDE, 70 ans d’engagement et de réalisations

1954 : la Mission Mennonite Française (MMF) est créée pour structurer une collaboration naissante entre mennonites américains et mennonites français. Les premiers statuts sont rédigés avec, comme but premier, l’implantation d’Églises en région parisienne. Une communauté naissante commence à se rencontrer à Châtenay-Malabry et soutient l’initiative d’une femme, Anne Sommermeyer, qui accueille des enfants handicapés chez elle. C’est le début d’un service auprès de personnes en situation de handicap.

Une première association est créée, « Les Amis de l’Atelier ». En 1966, la MMF achète le « château » à Hautefeuille et implante le premier foyer d’hébergement et un CAT (aujourd’hui ESAT) : c’est la création du Domaine Emmanuel.

LES DÉBUTS MODESTES

Un petit groupe de visionnaires a posé les fondations de ce qui allait devenir la Fondation des Amis de l’Atelier et l’AEDE. 70 ans après, nous sommes toujours au bénéfice de cette vision. Qui aurait pu prévoir que ces petits débuts donneraient ces deux associations ?

LES ANNÉES DE CROISSANCE

Crédit photo : AEDE Légende : Célébration de Pentecôte dans le gymnase du Domaine Emmanuel à Hautefeuille

Dans les années 1990, la MMF connaît une croissance exponentielle. De nouveaux établissements sont construits et l’AEDE (anciennement MMF) élargit ses domaines d’intervention pour répondre aux besoins d’accompagnement des personnes en situation de handicap, de tout âge. Des projets novateurs voient le jour, marquant le début d’une tradition d’innovation et de service.

LES DÉFIS SURMONTÉS

Au fil des décennies, nous n’avons pas échappé aux défis. Que ce soit des périodes économiques difficiles, des changements de gouvernance, des changements de politiques ou d’autres obstacles, l’AEDE a adapté ses approches, en restant fidèle à sa mission et à ses valeurs, et en continuant à être au service des personnes en situation de handicap. Tout est loin d’être parfait, et il y a aussi des échecs et des erreurs qui souvent ont pu laisser des cicatrices parfois douloureuses…

ET AUJOURD’HUI  ?

L’AEDE reste déterminée à façonner un projet d’accompagnement ambitieux et bienveillant pour chaque personne accueillie, avec un regard tourné vers l’avant. Mais cela ne peut pas se faire sans le soutien de nos Églises. Les enjeux sont tels (financiers, humains, transformation de l’offre…) que nous sommes en danger… Nos financements ne sont plus à la hauteur de nos besoins et l’État semble malheureusement oublier actuellement le sort des personnes les plus fragiles de notre société. Nous alertons régulièrement nos financeurs sur nos besoins récurrents, mais sans succès jusqu’à ce jour…

Mais c’est toujours avec beaucoup de gratitude que nous regardons toutes ces années passées, et constatons l’impact de l’AEDE sur son environnement et comment ses missions ont touché la vie de nombreuses personnes et ont contribué positivement au bien-être de beaucoup.

Pour en savoir plus sur l’AEDE : www.aede.fr